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Château haut-bergeron grand vin de sauternes et graves

Trésor de famille

L’esprit des générations

Le Château Haut-Bergeron, c’est l’histoire d’une des familles les plus anciennes de Sauternes. Héritage de plus de 200 ans, ce sont neuf générations qui se succèdent et partagent la passion pour le métier de vigneron.

Quelques rangs de vignes par-ci par-là

1756

Pierre et Jeanne – quelques ares de vigne – 1ère génération
François et Catherine – cultivateurs et vignerons – 2ème génération
Jean et Thoinette – meuniers, cultivateurs, puis vignerons – 3ème génération
François et Françoise – sabotier, plieur de cercles, charron et vignerons – 4ème génération.

Les premiers témoignages écrits de l’existence du domaine datent de 1756. Durant 4 générations, les Lamothe commencèrent peu à peu à s’impliquer dans l’art de la vigne.

Les prémices du Château Haut-Bergeron

1820

Célérin Pierre et Jeanne – 5ème génération
Après son tour de France dans le compagnonnage, le talentueux Célérin Pierre Lamothe fut choisi pour participer à la construction du clocher et à l’agrandissement de la basilique de Verdelais. A l’âge de 25 ans, il s’éloigna un peu de son métier de menuisier lorsqu’il épousa Jeanne Saraute. L’apport de la dot de cette dernière permit d’agrandir le vignoble en achetant les premières parcelles du lieu-dit « Haut-Bergeron ». Le vin prit le nom de Cru Haut-Bergeron et était alors vendu en vrac. C’est d’ailleurs à cette époque que les premiers vins liquoreux apparurent à Sauternes.

Tonnellerie à façon

1881

En 1881 François Lamothe, le fils de Célérin, marié à Jeanne, reprit le vignoble de son père et développa parallèlement une activité de tonnellerie à façon. Ensemble ils eurent un fils, Gaston, à qui ils transmirent les vignes, à son retour de la guerre en 1918, alors âgé de 18 ans.

Gaston et Fernande – 7ème génération

1929

En 1929, grâce à l’excellente récolte et à la dot de son épouse Fernande, Gaston fit l’acquisition de nouvelles parcelles mais surtout de la bâtisse actuelle. Afin d’arroser leur union le Cru Haut-Bergeron fut mis en bouteille pour la première fois. Ce fut aussi les premières ventes de nos vins à la propriété.

Hélas en 1939, Gaston, comme tout homme valide, fut appelé sous les drapeaux. Malgré son absence et des années difficiles sous l’occupation, les conjointes et notamment Fernande, réussirent de très beaux millésimes : 1942 – 1945.

Un désir d’excellence

1950

1950 marque un tournant dans l’histoire de Haut-Bergeron. Robert, âgé de 20 ans et son père Gaston, ont en effet acquis les premières parcelles dans les terroirs très qualitatifs de Bommes et Sauternes, au milieu de la plus forte concentration de 1er Crus Classés. Certaines sont même contigües à celles du Château Yquem.

 

Un nouvel élan

1956

La véritable naissance du Château Haut-Bergeron.
En 1956, Robert et Mady se marièrent. Ensemble ils ne cessèrent d’élever le niveau qualitatif des vins et la renommée du domaine. Mady hérita du vignoble de Barsac (5 hectares) puis ils achetèrent la quasi-totalité des parcelles du Bergeron, provenant du domaine de la forêt. C’est ainsi qu’en 1956, le domaine prit enfin le nom de Château Haut-Bergeron.

Robert, un homme aux multiples casquettes

1973

Salué pour son implication dans l’appellation Sauternes

En parallèle au développement du Château, Robert s’investit pleinement dans la défense et la valorisation de l’appellation Sauternes. En 1973, avec une poignée de producteurs, il crée la Maison du Sauternes où il restera durant 33 ans le président. Il fut aussi président délégué du syndicat de Sauternes durant la même période avec également une forte implication dans l’interprofession.
Son dévouement fut récompensé puisqu’il est aujourd’hui Commandeur du mérite agricole.

Quand la jeune génération reprend les rênes de la tradition

1978 - 1989

L’arrivée sur la propriété des fils de Robert, actuels propriétaires, marqua un troisième élan dans l’histoire du Château.

Hervé, le fils ainé rejoignit Robert en 1979 ; et Patrick arriva 10 ans plus tard. A ce moment-là, le domaine s’étendait sur 5 hectares à Barsac et 12 hectares à Sauternes.

Véritables hommes à-tout-faire dans un premier temps, ils prirent rapidement à cœur d’honorer la mémoire de leurs aïeuls avec l’objectif de hisser leurs vins au niveau des meilleurs.

Très naturellement, chacun trouva sa place dans le domaine : Hervé au chai et Patrick à la gestion du vignoble et de la commercialisation. Passionnés et ambitieux ils s’efforcent au quotidien à faire progresser la qualité de leurs vins. C’est ainsi qu’entre les années 80 à 2000, le Château Haut-Bergeron jouit d’une belle prospérité.

Les frères Lamothe, précurseurs d’un renouveau

2000

Les années 2000 marquèrent une période plus difficile pour l’appellation Sauternes et la vente de ses liquoreux. L’exportation fut une des solutions à l’affaiblissement des ventes dans l’hexagone. Mais également une sélection parcellaire toujours plus drastique qui nous offre des vins plus « modernes » avec une recherche incessante d’équilibre entre puissance, finesse et fraîcheur.

En 2006, dans un souci environnemental et afin de pérenniser au mieux ce magnifique terroir, ils ont naturellement décidé de conduire leur vignoble en agriculture raisonnée. Ceci n’étant qu’une étape puisque l’objectif des prochaines années est la conversion en agriculture biologique.
La gamme des vins du château a également été élargie, avec un nouveau Sauternes : l’Ilot, vin au style très actuel.

Enfin, une activité de négoce a vu le jour, l’œnotourisme se développe, et de nombreux projets se profilent encore aujourd’hui.

Le vin le plus médaillé de Sauternes

2018

Le Château, aujourd’hui doté de 35 hectares en Sauternes et 12 hectares en Graves, n’a jamais cessé de se réinventer pour mieux progresser. Grâce aux progrès œnologiques, à la transmission du savoir-faire et au travail appliqué d’une équipe familiale, nos vins ont réussi à se hisser au niveau des meilleurs vins de Sauternes. La qualité de nos vins est aujourd’hui largement saluée par notre clientèle mais aussi par des dégustations nationales et internationales au plus haut niveau. Nous sommes également à ce jour, le Château le plus médaillé de l’appellation. Aujourd’hui, c’est avec émotion, que nous voyons revenir, année après année nos plus fidèles clients.

Mais l’histoire Haut-Bergeron est loin d’être terminée. Leo, le fils d’Hervé vient de revenir sur la propriété. Dans quelques années ce sera à lui et ses cousins de faire perdurer ce « Trésor de famille », au grand bonheur de Robert, Hervé et Patrick.

 

« Une belle histoire, loin d’être terminée, où chacun a su conserver ce précieux patrimoine, tout en ne cessant de l’embellir. »

Robert

Une pluie de médailles

Depuis 1964, le Château Haut-Bergeron comptabilise pas moins de 118 médailles, dont 68 médailles d’Or, ce qui fait de lui, le domaine le plus médaillé de Sauternes.

Le rôle des femmes pendant la guerre

Le rôle des conjointes a toujours été important aux côtés des vignerons, mais devint déterminant durant les guerres successives. C’est le cas de Fernande Lamothe qui assura toutes les difficiles tâches du domaine durant plusieurs années alors que son mari Gaston et Adrien, son employé avaient été appelés sous les drapeaux à partir de 1939.

1942 et 1945 : seront de beaux millésimes.

Jean Paul Kauffman

Durant ses 3 années de détention au Liban, le journaliste écrivain Jean-Paul Kauffman dit s’être souvent surpris à rêver de bons vins et entre autres d’un certain Haut-Bergeron. Dans son livre ‘’Voyage à Bordeaux’’ qu’il a écrit après sa libération, il parle de notre domaine et de son propriétaire ‘’L’excellent Robert Lamothe’’…

L’enfant de la maison 

Adrien Lafabrie était un petit garçon de 12 ans né en 1919 dans une famille modeste, lorsque notre famille le recueillit et l’éleva comme l’un des siens.
Emprisonné durant la guerre à 19 ans durant 5 années, à sa libération, il revint sur l’exploitation et tomba amoureux de Germaine, une employée du Château. Ensemble, ils se marièrent à Haut-Bergeron, et aménagèrent non loin du Château.
Durant plus de 50 ans, Adrien et Germaine, œuvrèrent sans relâche pour notre maison. Lorsqu’il décéda, c’est avec une bouteille de Haut-Bergeron qu’Adrien partit rejoindre l’éternité.

Gratifiant pour Haut-Bergeron mais malhonnête

Durant quelques années, un marchand de vins peu scrupuleux venait acheter du Haut-Bergeron dans le but de les commercialiser. La vente se faisait bien mais après avoir habillé nos bouteilles avec étiquettes, capsules et bouchons d’un des plus célébre château de l’appellation.

Un moyen efficace de très bien gagner sa vie, mais bien heureusement, la justice a rapidement réglé ce problème.

Les années en 9, de grands millésimes

Le saviez-vous ?
Pour le Château Haut-Bergeron, presque toutes les années en 9 sont des années exceptionnelles !
1929, 1949, 1959, 1969, 1979, 1989, 1999, 2009.

Mais certaines années se font sans Haut-Bergeron

Dans la viticulture et notamment dans le sauternais, la nature est Reine. Elle nous l’a souvent démontré : les années 1927, 1930, 1931, 1933, 1934, 1935, 1938, 1941, 1944, 1951, 1954, 1958, 1960, 1963, 1965, 1974, et 1993 nous ont privé de Haut-Bergeron (ou très peu de bouteilles sur certains millésimes).

La parcelle d’Yquem

Dans un souci de remembrement et afin de faciliter les travaux viticoles, nous avons effectué ces dernières années un échange de parcelles de qualité équivalente avec notre illustre voisin Yquem. Une véritable pépite de 60 ares que nous choyons précieusement

Robert, un homme d’exception

Robert Lamothe est l’un des principaux acteurs dans la dynamique de Haut-Bergeron durant les 50 dernières années. Mais son rôle dans la profession et l’interprofession fut aussi déterminant. Les plus hautes responsabilités au Syndicat et à la Maison du Sauternes, son implication au CIVB, à l’INAO et à la FDGVB furent saluées en décembre 2005 par la médaille de Chevalier puis de Commandeur du Mérite Agricole, remise par le ministre de l’agriculture de l’époque.

Nos vieilles dames 

Suite à l’épisode catastrophique du Phylloxéra, quelques rangs de vignes ont fort heureusement survécu. Ces vignes, nous les appelons nos vieilles dames, puisqu’elles ont aujourd’hui plus de 100 ans. Garantes du passé, nous leur prêtons une attention toute particulière, et leurs raisins, ramassés avec le plus grand soin, font l’objet d’une cuvée spéciale depuis 1996. 100% Sémillon, elles sont la grande fierté du Château.
Surprenant de fraicheur, de précision et d’équilibre, doté d’une large palette aromatique et d’une longueur interminable, ce nectar d’exception au goût mielleux vous transformera en abeille le temps d’une dégustation.

Une parcelle d’exception

En 1990, la propriété s’agrandit grâce à l’achat d’une parcelle située entre les deux branches du Ciron. C’est une petite île ! Unique à Sauternes !

Située idéalement, cette parcelle bénéficie d’un développement prodigieux de la pourriture noble !

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